Hair
Conclusion : je n'arrive toujours pas à abandonner mes bandeaux, et je sens que c'est pas pour demain que je les lâcherai.
C'est marrant, ce qui me manque le plus dans mes cheveux, c'est une habitude que j'avais sans m'en rendre compte : j'enfouissais mon nez dedans pour les sentir ;-) Et maintenant, me parfumer ce n'est plus la même chose, parce que je ne peux plus sentir mon parfum dans mes cheveux. C'est ballot, à 60€ la petite bouteille, c'est un peu du gâchis... le parfum s'évapore en douceur dans la salle de bains et je n'ai plus de goût à me parfumer. Je vais essayer de parfumer mes foulards.
J'avais une autre habitude intéressante avec mes cheveux, c'était de me planquer derrière pour piquer une petite sieste, style "ouh la je réfléchis très très fort" derrière mon rideau. Maintenant, c'est impossible, je vais être obligée de travailler en vrai.
Un inconvénient de mes cheveux, c'est que les bébés adoraient tirer dessus et les arracher. Manque de bol, mes filles ont grandi, ça ne me sert plus à rien de ne pas en avoir, et elles en ont profité tout leur jeune âge...
Voilà, j'ai les cheveux longs depuis toujours, j'ai du aller 3 fois chez le coiffeur dans ma vie et c'était parfaitement inutile, les cheveux longs font partie de mon identité, de mon style personnel, c'était même l'ultime refuge de ma beauté évanouie (wouarf) et là j'en suis privée. Tant que j'étais en chimio c'était pas grave, j'étais en chimio, quoi. Mais là je suis censée redémarrer ma vie comme avant, mais il me manque mes cheveux. Ca a l'air vraiment bête, mais je me sens vraiment démunie. C'est plus moi, la bonnefemme dans la glace avec sa tête de... sa tête de... sa tête à vouloir être directrice d'un centre de redressement, ou cheftaine d'un club sado-maso !!! Moi j'ai une gueule à fumer des pétards en jouant c'est une maison bleue à la guitare ! C'est pas moi, la rombière, là, dans la glace !!!